Au Masters 1000 de Madrid, certains spectateurs ne sont pas là pour la beauté du sport. Ces parieurs n'ont qu'un objectif : devancer l'actualisation des scores pour parier avec l'assurance d'empocher le pactole.
Ils ne sont ni Canadiens, ni fans de Gabriel Diallo, dont ils n'avaient pour ainsi dire jamais entendu parler. Pourtant, samedi à Madrid, ces quatre-là ont célébré le succès du 78e mondial contre Kamil Majchrzak (7-5, 4-6, 6-4), au deuxième tour du Masters 1000 madrilène, comme une victoire en finale de Coupe du monde. Quelques instants après que le joueur de 23 ans a conclu la partie d'un retour de revers gagnant, l'un d'eux a serré le poing, pendant qu'un autre levait les bras au ciel. « C'est passé ! » s'exclamait-il.
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