Un long-métrage produit par la compagne de François Hollande a été financé en 2016 par une société impliquée dans le marché militaire que négociait le chef de l’Etat avec New Delhi. Des éléments troublants intriguent la justice qui enquête notamment sur des soupçons de «corruption», même si aucune mise en examen n’a été prononcée à ce stade.
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Julie Gayet, le 8 janvier 2025. (Julien Jaulin/Hans Lucas)
Une succession de maladresses, de hasards et de coïncidences malvenues a-t-elle mené à un embarrassant conflit d’intérêts au sommet de l’Etat ? Ou le venin de la corruption et du trafic d’influence s’est-il diffusé jusqu’à l’Elysée, contaminant la personne même de la compagne de François Hollande, alors président de la République ? C’est le sujet d’une information judiciaire ouverte en 2021 par le Parquet national financier pour «corruption», «trafic d’influence», «blanchiment», «concussion» et «corruption d’agent public étranger». Et qui, sous la houlette de deux juges d’instruction, progresse lentement. Discrètement.
Le cinéma et les ventes d’armes font régulièrement bon ménage. Mais, dans la vraie vie, le soupçon de la corruption entache un film coproduit par la comédienne et productrice Julie Gayet, Tout là-haut, sorti sur les écrans en 2017. Tourné par Serge Hazanavicius, le film qui narre les aventures du meilleur snowboarder du monde dans l’Himalaya (
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