Avec Jordan Bardella, le RN se rêve en leader de l’extrême droite européenne

Jordan Bardella réunit, lundi 9 juin, ses alliés européens, dont le copain italien de toujours Matteo Salvini et le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, à Mormant-sur-Vernisson dans le Loiret. (Bertrand Guay. Gabriel Bouys. Leon Neal/AFP)

pLe jour de la Pentecôte, les chrétiens se rappellent la fois où les disciples du Christ, réunis dans une salle, ont vu descendre sur eux les langues de feu de l’Esprit Saint et se sont découvert la faculté de s’exprimer dans tous les dialectes du monde connu. Au Rassemblement national (RN), rares sont les cadres à baragouiner autre chose qu’un sabir d’anglais. Il faudra bien le concours du Saint-Esprit – ou à défaut, de traducteurs – pour entendre quelque chose aux discours des alliés européens, que le parti d’extrême droite réunit, ce lundi 9 juin, dans le Loiret.

Qu’importe. Un an jour pour jour après le résultat des élections européennes dont il était sorti grand vainqueur en France, avec 31,37% des voix, Jordan Bardella a choisi le village de Mormant-sur-Vernisson, non loin de Montargis, pour souffler sa première bougie de président du groupe parlementaire des Patriotes pour l’Europe (PFE).

«Nous avons une capacité d’opposition»

L’idée est de produire une démonstration de force en y convoquant ses a

Jordan Bardella réunit, lundi 9 juin dans le Loiret, ses alliés européens, dont le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, pour fêter la première année d’existence du groupe des Patriotes pour l’Europe. Une jeune formation qui aspire à dépasser son concurrent d’extrême droite, porté par Giorgia Meloni.