Marqués par les scènes vues et vécues au combat, entre 3 000 et 3 500 soldats et ex-soldats souffrent de syndrome de stress post-traumatique. Les initiatives se multiplient, au sein de l’institution comme au-dehors, pour leur venir en aide.
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Ludovic, président de l’association Frères d’âmes, au haras d’Hennebont (Morbihan), le 30 avril. (Vincent
es. «Je sais que je ne tiendrai pas deux mois de plus. Arrivé à un moment, je me dis que je vais mettre mon flingue dans ma bouche et m‘en tirer une.» Ce n‘est qu’un gamin de 22 ans. Il raconte qu’un soir, lorsque tout le monde dort, il prend son arme et s‘installe loin des tentes face à la nuit infinie du désert nigérien. Il s‘adosse à un sac de sable. Chargeur. Arme raquée. Sûreté enlevée. L’arme sous le menton. Il va tirer. Il va tir
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