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George Simion à Bucarest, le 13 mai 2025. (Vadim Ghirda/AP)
pJamais une élection présidentielle roumaine n’aura été suivie d’aussi près par le reste de l’Europe. A la peur d’assister à une nouvelle manipulation des réseaux sociaux orchestrée depuis l’étranger, comme en novembre, a succédé celle de voir arriver au pouvoir un nouveau chef d’Etat d’extrême droite et eurosceptique. S’il était élu dimanche 18 mai, George Simion, 38 ans, pourrait causer de sérieux maux de tête aux dirigeants attachés à la construction européenne, au soutien à l’Ukraine et à une réponse unifiée du continent aux multiples défis géopolitiques qu’il traverse. Le président de l’Alliance pour l’unité des Roumains est un trumpiste convaincu, un souverainiste très critique de Bruxelles et opposant de longue date à l’aide militaire à l’Ukraine.
Simion l’a encore martelé au soir du premier tour, dont il est sorti vainqueur avec près de 41 % des
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