La secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, le 24 juin à Paris. (Alain Jocar/AFP)
Si François Bayrou croyait jeudi 26 juin, par la seule puissance de ses mots vantant un «remarquable travail» et son refus absolu d’entendre parler d’un «échec», pouvoir encore sauver son «conclave» sur les retraites, Marylise Léon l’a nettement démenti ce vendredi 27 juin. «Nous ne voulons pas de nouvelles séances de négociations», a ainsi affirmé la secrétaire générale de la CFDT à l’issue d’un bureau national de son syndicat qui s’est tenu dans la matinée.
Il serait plus juste de dire qu’elle l’a réaffirmé, car elle avait prononcé des mots similaires mardi 24 juin à Matignon, quand le Premier ministre l’avait déjà reçue, aux côtés de Cyril Chabanier, le président de la CFTC, et Christelle Thieffinne, la négociatrice de la CFE-CGC, pour tirer le bilan de 18 séances de négociation. «L’idée est qu’il n’y ait pas de nouvelle séance», avait-elle tranché, estimant qu’il revenait désormais au Premier ministre de «prendre acte» et de trancher lui-même les points de désaccords restés sur la table.
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