A l’occasion de la conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc3), qui se tient à Nice à partir du 9 juin, retrouvez tous les articles du Libé des océans, en kiosque le 6 juin, dans notre dossier.
Des comme lui, on n’en croise pas beaucoup. Au pied des dunes ocres de la Côte d’Opale, sur la plage de la Pointe aux oies, chez lui à Wimereux (Pas-de-Calais), Stève Stievenart ne passe pas inaperçu. Il faut dire qu’en ce jour frisquet d’avril, il est bien seul dans sa tenue d’apparat (un simple slip de bain), noyé parmi les manteaux et écharpes arborées par le commun des mortels, nous en tête. Lui ne grelotte ni ne frémit, pas même après son bain dans une Manche dépassant tout juste les 9°C, tentant (en vain) de nous persuader de nous jeter à l’eau. Ce rituel, Stève Stievenart s’y astreint deux fois par jour, parfois même en pleine nuit, depuis qu’il s’est mis à la nage en eau libre, il y a huit ans.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne fait pas les choses à moitié, n’ayant eu de cesse d’enchaîner les exploits, depuis sa toute première traversée de la Manche, son «Everest», en 2018. Et ce, toujours en moule-burnes, sans combinaison ni palmes. Ce serait tricher. Quand on le rencontre, il vient de devenir le premier Français à franchir le détroit de Cook, en Nouvelle-Zélande – 30,8 km bouclés en 8h18 – et s’apprête à partir pour Gibraltar, étape supplémentaire dans so
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