
Vers une nouvelle vague de manifestations au Togo ? Après une période de creux entre deux mouvements sévèrement réprimés, début et fin juin, l’opposition se remobilise ce mercredi 16 juillet et le lendemain, jour des élections municipales. Au cœur des revendications : le départ de Faure Gnassingbé, dont la famille règne depuis près de soixante ans sur le pays d’Afrique de l’Ouest.
En mars 2024, le chef de l’Etat a fait changer la Constitution, faisant basculer le système présidentiel togolais vers un régime parlementaire, qu’il dirige désormais en tant que président du Conseil. Les manifestants exigent aussi une amélioration économique. Selon un sondage de l’institut Afrobarometer (1), un tiers de la population chercherait à émigrer pour fuir les difficultés (chômage, hausse des prix, dont celui de l’électricité) dans un pays où le taux de pauvreté s’élève à 42 %. Représentant plus de la moitié des 8 millions d’habitants, les Togolais de moins de 25 ans sont le moteur du mouvement de contestation.
Une contestation déjà sévèrement réprimée
C’est le souhait ironique, sur Facebook, d’un joyeux anniversaire au Président, né un 6 juin, considéré comme un appel caché à manifester, qui a encl
0 Commentaires