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Faut-il réécrire les classiques de la littérature jugés offensants ? La réponse simple d’une historienne à une question complexe


Agatha Christie (1890-1975), ici chez elle, en 1950.
Agatha Christie (1890-1975), ici chez elle, en 1950. (Mirrorpix/Bridgeman Images)

Les rapports entre art et morale s’invitent régulièrement dans le débat public, donnant lieu à des discussions passionnées sur le statut d’artiste ou d’œuvre à l’aune des nouveaux canons progressistes. Avec le cinéma, l’édition est particulièrement touchée par ces questionnements d’un nouveau genre. Ces dernières années, des «relecteurs de manuscrits» − sensitivity readers − ont fait leur apparition pour traquer les préjugés éthiques, sexuels ou autre, perçus comme offensants pour les minorités.

La pratique est plus sensible encore lorsqu’elle s’attaque à des œuvres du passé. Plusieurs classiques de la littérature britannique ont ainsi fait l’objet de réécritures, les aventures d’Hercule Poirot et de Miss Marple, à la demande des ayants droit de son autrice Agatha ChristieJames Bond de


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