François Bayrou, un «père la rigueur» qui prend la pose austéritaire en solitaire

La cure budgétaire envisagée par le Premier ministre, annoncée mardi 15 juillet, l’expose à une censure quasi certaine à l’automne.

François Bayrou lors de la présentation des orientations du budget 2026, à Paris le 15 juillet 2025. (Albert Facelly/Libération)

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Prenant les Français à témoins de la situation tragique à laquelle le pays fait face, François Bayrou pourra toujours affirmer que lui, sorte de Mendès France des temps modernes, a courageusement fait sa part du travail. Contrairement à ses oppositions qui, elles, ne sont pas à la hauteur de ce moment historique. Voilà pour l’habillage. Conscient de sa faiblesse politique, le Premier ministre a d’une certaine manière fait tapis mardi 15 juillet, en présentant sa sévère ordonnance budgétaire. Il savait très bien qu’à gauche, à droite et à l’extrême droite, sa copie allait être très mal reçue. Et elle l’a été,